Dans le raffinage de l’huile de soja, la maîtrise des techniques clés de dégommage et de désodorisation constitue le socle pour améliorer la qualité finale du produit, diminuer les odeurs indésirables et stabiliser le rendement en huile. En adoptant des paramètres rigoureusement contrôlés – notamment le choix du dégommant, la gestion du pH lors de la neutralisation et l’optimisation des conditions de désodorisation – les industriels peuvent franchir un cap décisif vers une production plus performante et plus qualitative.
Deux grandes familles de dégommants dominent le traitement des huiles végétales : les phosphates et les acides organiques. Chaque type présente des spécificités :
| Critère | Phosphates | Acides organiques |
|---|---|---|
| Efficacité sur les phospholipides | Très élevée (≥ 95 %) | Moyenne (70-85 %) |
| Sensibilité au pH | Optimale entre 4,5 et 5,5 | Plus tolérant, 4-6 |
| Impact sur la viscosité de l’huile | Limité | Léger épaississement à forte dose |
Le contrôle précis du pH lors de la neutralisation est crucial : des études industrielles montrent qu’un pH maintenu autour de 4,8 permet une élimination optimale des impuretés sans dégrader la stabilité de l’huile.
Outre la chimie, les conditions physiques influent hautement sur la qualité du dégommage :
La maîtrise synchronisée de ces paramètres permet de réduire les résidus odorants de plus de 30 %, d’après les retours terrain dans plusieurs usines de transformation agricoles.
Les innovations récentes dans l’ingénierie des équipements permettent d’intégrer les étapes de dégommage et de désodorisation dans un système modulaire, offrant plusieurs bénéfices mesurables :
La flexibilité de ces modules facilite également l’adaptation rapide aux variations de la matière première et aux exigences du marché.
« Grâce à l’ajustement ciblé du pH de neutralisation et à l’implémentation de nouveaux modules de désodorisation à température contrôlée, la note sensorielle de l’huile produite a connu une hausse de 20 % selon les panels internes. Le taux de résidus odorants a été réduit en moyenne de 35 %, tandis que le rendement en huile est resté stable autour de 98 %. » – Expert en technologie huile végétale, GrainOil Corp.
Cette expérience illustre comment l’application rigoureuse des principes exposés peut concrètement transformer la productivité et la compétitivité d’une entreprise dans le secteur des huiles comestibles.
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